Aller au contenu

Maire de Riace, village de Calabre dans le sud de l'Italie, Domenico Lucano (dit Mimmo), a mis en place une politique exemplaire d'intégration des réfugiés reconnue dans le monde entier. Son village qui se dépeuplait compte actuellement plus de 2000 habitants. Cela a permis la réouverture de l'école (fermée en 2000) et la formation professionnelle des nouveaux arrivants contribue à la sauvegarde de l'artisanat local, Calabrais et réfugiés travaillant ensemble dans des ateliers-boutiques.

Mais aujourd'hui, Mimmo Lucano est assigné à résidence et accusé d'avoir favorisé l'immigration clandestine.

Nous relayons l'appel de plusieurs personnalités et organisations et appelons à signer la pétition pour la libération immédiate de Mimmo Lucano.

...continuer la lecture de "Appel pour la remise en liberté immédiate de Mimmo Lucano, maire de Riace"

Responsable coordinatrice de Resf Vaucluse, Chantal est convoquée par la police après avoir fait scolariser un mineur isolé.

Elle fait l'objet d'une plainte de l'ASE pour "Usurpation de fonctions" parce qu'elle a pris l'initiative, au nom de Resf Vaucluse, de scolariser un jeune mineur qui était laissé à la rue et rejeté par l'ASE du Vaucluse de toute prise en charge. Chantal  et Resf ont fait ce que l'ASE est censé faire : protéger les jeunes mineurs isolés.

Chantal et Resf l'ont fait par solidarité et par humanité.

Elle est convoquée ce vendredi 12/10/2018 à 14H30 à l'Hôtel de Police d'Avignon, 14 Boulevard St Roch 84000 Avignon, suite à la plainte déposée par l'ASE et elle risque un procès et une condamnation.

Par cette plainte, c'est Resf et tout le réseau de solidarité qui sont en danger. Nous vous invitons à signer la pétition mise en place par Resf84.

Chantal n'a commis aucun délit ; n'a usurpé aucune fonction : elle a juste réagi aux carences et à l'inhumanité de l'ASE du Vaucluse en essayant de prendre soin d'un jeune abandonné par l'ASE, donc par l'Etat.

Chantal n'a pas commis de délit solidarité ; tout comme l'a reconnu la Justice pour Cédric Herrou.

Le Conseil Constitutionnel a rejeté l'existence du délit de solidarité en décrétant vendredi 6 juillet 2018 qu'une aide désintéressée au "séjour irrégulier" ne saurait être passible de poursuites au nom du "principe de fraternité".