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Responsable coordinatrice de Resf Vaucluse, Chantal est convoquée par la police après avoir fait scolariser un mineur isolé.

Elle fait l'objet d'une plainte de l'ASE pour "Usurpation de fonctions" parce qu'elle a pris l'initiative, au nom de Resf Vaucluse, de scolariser un jeune mineur qui était laissé à la rue et rejeté par l'ASE du Vaucluse de toute prise en charge. Chantal  et Resf ont fait ce que l'ASE est censé faire : protéger les jeunes mineurs isolés.

Chantal et Resf l'ont fait par solidarité et par humanité.

Elle est convoquée ce vendredi 12/10/2018 à 14H30 à l'Hôtel de Police d'Avignon, 14 Boulevard St Roch 84000 Avignon, suite à la plainte déposée par l'ASE et elle risque un procès et une condamnation.

Par cette plainte, c'est Resf et tout le réseau de solidarité qui sont en danger. Nous vous invitons à signer la pétition mise en place par Resf84.

Chantal n'a commis aucun délit ; n'a usurpé aucune fonction : elle a juste réagi aux carences et à l'inhumanité de l'ASE du Vaucluse en essayant de prendre soin d'un jeune abandonné par l'ASE, donc par l'Etat.

Chantal n'a pas commis de délit solidarité ; tout comme l'a reconnu la Justice pour Cédric Herrou.

Le Conseil Constitutionnel a rejeté l'existence du délit de solidarité en décrétant vendredi 6 juillet 2018 qu'une aide désintéressée au "séjour irrégulier" ne saurait être passible de poursuites au nom du "principe de fraternité".  

Djelil GUIGMA, élève de CAP maçonnerie à Jean Monnet, est Burkinabé. Suite au décès de son père, il a décidé de venir en France. Après un voyage au cours duquel il a été emprisonné un mois et rançonné en Lybie, il est arrivé à Lyon en février 2017. Il avait 15 ans et 4 mois. Il a été mis 4 mois dans un hôtel par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) sans être scolarisé malgré ses demandes. La Police aux frontières (PAF) a prétendu que son acte de naissance était faux. Il a été soumis à des tests d’âge osseux qui lui ont attribué un âge de… 29 ans ! Convoqué à la police le 7 juin, il était arrêté, menotté et placé en rétention. Après presque un mois d’emprisonnement, Djelil était expulsé le 3 juillet vers l’Italie, pays par lequel il avait transité. Un « détail » qui en dit beaucoup : les policiers ont jeté sa valise…  Il a passé trois jours à la rue avant d’entreprendre le voyage de retour. Jeudi 6 juillet, il arrivait à Paris. Il était récupéré par des militants du RESF et hébergé. Ses documents d’identité ont été authentifiés par l’ambassade du Burkina : il n’a pas encore 16 ans.

Muni de ces pièces, Djelil s’est présenté fin août à l’ASE des Hauts-de-Seine. Il a été placé dans un hôtel à Chatillon (92). Il s’est inscrit au lycée Monnet. Il y suit assidument ses cours. Il est délégué de sa classe.

Mais, pour faire des économies, l’ASE du 92 a décidé de le renvoyer à Lyon et de le mettre à la porte de l’hôtel de Chatillon où il était placé. Il est désormais à la rue.

C’est évidemment inadmissible. Nous demandons qu’il puisse poursuivre ses études dans le lycée qui l’a accueilli et que sa prise en charge (hébergement, suivi) soit assurée par le département conformément à la loi. Signons la pétition !

Alors que le nombre de victimes civiles en Afghanistan est plus élevé que jamais (plus de 11 000 morts en 2016 et 2107 suit le même chemin), l'Europe, et la France en particulier, accélère les expulsions vers ce pays. Ainsi, en 2016, la France a expulsé 640 personnes vers l'Afghanistan au péril de leur vie (une personne expulsée de Norvège a ainsi été assassinée). Le nombre de personnes expulsées d'Europe vers l'Afghanistan a ainsi triplé entre 2015 et 2016 tandis que les demandes d'asiles sont de plus en plus souvent refusées (en 2016 seul un tiers des demandeurs d'asile afghans ont vu leur demande acceptée). La Cimade et Amnesty International ont publié un rapport qui met en évidence le cynisme des dirigeants européens qui déclarent sûres certaines régions du pays tout en sachant que la sécurité des civiles est loin d'y être assurée. A l'aide de pressions financières, l'Europe a ainsi signé un accord contraignant l'Afghanistan à accepter les retours.

Une pétition est en ligne pour demander l'arrêt des expulsions vers l'Afghanistan ou vers tout pays susceptible de mettre en œuvre une tel retour forcé.

Nous relayons la pétition lancée par RESF94 en faveur de M. Ntinu, père d’Hélène Ntinu, scolarisée depuis leur arrivée en France en 2012 à l’école Albert Camus de Créteil.

Il faut lever l’OQTF de M.Ntinu et lui accorder le droit au séjour !

...continuer la lecture de "Pétition contre l’expulsion d’un père de famille"

Mikaël Doulson, journaliste salarié dans un média associatif a été interpellé le 1er octobre lors d'un rassemblement de soutien aux migrants de Calais. Ignorant que la manifestation avait été interdite, il s'est rendu à Calais pour écrire un article à ce sujet et animer des ateliers de percussions. Accusé de "participation à une manifestation illégale, avec dissimulation du visage", il comparaitra devant le tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer le 7 novembre à 14h. Une pétition est en ligne pour le soutenir et dire non au délit de solidarité. Il nous invite également à venir le soutenir lors de l'audience publique. Un repas autogéré sera organisé à partir de 12h sur la place du tribunal.

Avec l'annonce du démantèlement du campement de Calais et de la ZAD de Notre Dame des Landes, le gouvernement met la pression sur les citoyens et compte sur la peur des poursuites pour faire taire toute résistance. Ne nous laissons pas faire !

Une célèbre phrase de Gandhi toujours d'actualité

L'ONG de défense des Droits de l'Homme Human RIghts Watch a publié un rapport dénoçant les violences policières dont sont victimes les réfugiés à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. Deux jours plus tard, le porte parole du Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU  a accusé la Hongrie de ne pas respecter le droit d'asile et les lois européennes et internationales. Une pétition est en ligne pour demander à la Commission européenne Hongrie de prendre des sanctions à l'égard de la Hongrie.

...continuer la lecture de "Les réfugiés victimes de violences policières en Hongrie"

La préfecture a saisi le tribunal administratif de Lille pour demander la destruction de des commerces et des restaurants du bidonville de Calais. Elle demande entre autre la fermeture du Kids Café tenu par l'association anglaise Jungle Books.

fermeture du kids cafe ...continuer la lecture de "Non à la fermeture du Kids Café à Calais"

A l'occasion de la journée mondiale des réfugiés du 20 juin, la Cimade et Amnesty International ont lancé deux pétitions pour l'accueil des réfugiés.

La première demande aux pouvoirs publics d'agir pour améliorer les conditions d'accueil des réfugiés.

La seconde demande à la France de délivrer davantage de visas aux réfugiés et de mettre en place des voies sures pour mettre les populations à l'abris.

Signons pour un accueil digne de tous ceux qui fuient la guerre et viennent en Europe chercher la paix !

Pour l'accueil des réfugiés

Les centres de rétention administrative sont des lieux d'enfermements destinés aux étrangers en situation irrégulière en vue de leur expulsion du territoire. On en compte 393 en Europe, 29 en France.

Ces centres sont des lieux d’enfermement d’innocents, qui causent une militarisation des villes et une perte d’argent énorme : chaque étranger  expulsé  coûte à la France 25000 euros soit en gros le salaire brut d'un infirmier ou d'un enseignant !!!

Plusieurs enquêtes et témoignages ont révélé comment, dans ces espaces gérés par la police, les personnes deviennent l’objet de violences policières, médicales et psychologiques.

La Coordination des Sans Papiers 75 (CSP75) lance une pétition pour la fermeture des centres de rétention. Elle appelle également à une manifestation le samedi 18 juin devant le centre de rétention de Vincennes. Soyons y nombreux !

Fermeture des centres de rétention : une question de volonté politique