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Comment une multinationale profite de la torture des réfugiés

Nous relayons cet article d'Amnesty International qui présente encore un exemple édifiant des liens entre profits des entreprises privées et politique migratoire. Cela a beau se passer en Australie n'oublions pas que la militarisation des frontières (surveillance, construction de murs, ...), la rétention et l'expulsion des migrants constitue aussi un business juteux en Europe et aux Etats-Unis. Amnesty International a déjà publié aussi plusieurs articles sur la situation terrible des réfugiés qui arrivent en Australie et sont relégués dans des conditions inhumaines sur l'île de Nauru et l'île de Manus. Notons qu'ici aussi les gouvernements tentent d'éloigner les réfugiés des regards (les CAO et centres de rétention sont souvent situés dans des zones difficiles d'accès non desservies par les transports en commun) et les laissent vivre une vie de misère pour "décourager" ceux qui auraient envie de venir... Comme si les gens quittaient leur pays et leur famille sur un coup de tête comme on partirait en vacances et que la dureté de la vie ici allait les dissuader d'essayer de sauver leur peau...